dimanche 4 mai 2008

La chenille et le brin d'herbe

Image hébergée par servimg.com


J'ai recueilli sur le blog Le RÉÉL (voir plus bas), où il est question de discipline et de soutien littéraire, les propos de Guillaume Voisine. Il nous a fait part d’un sujet intéressant. Je cite :

« Ça me fait penser à un passage d'un livre d'Annie Dillard, En vivant, en écrivant. Je paraphrase de mémoire : l'auteur faisait un parallèle entre son processus d'écriture et une chenille escaladant un brin d'herbe. Une fois rendu au sommet, l'insecte panique un peu, se rend compte qu'il est à l'extrémité de son brin et que devant lui, il n'y a que le vide. Il commence donc à se balancer dans tous les sens, à l'aveuglette, jusqu'à ce que, par hasard, il s'accroche à un nouveau brin d'herbe, qu'il entreprend d'escalader... »


Voyons voir en terme d’écriture comment cela fonctionne.


Lorsque nous terminons un chapitre, un paragraphe, ou même une phrase, on peut avoir l’impression de faire face au vide. Cet espace dans lequel nous cherchons les mots destinés à noircir la page blanche. Afin d'exprimer notre idée. Parfois, le vide perdure, les mots nous manquent, l’inspiration semble nous fuir. Misère. Pendant un bref moment, l’agitation grandit en nous, on fouille, on rumine, on patine, jusqu’à ce que le déclic se fasse, un peu à l’image de la chenille qui cherche désespérément le brin d’herbe salvateur. :o}


Se balancer dans le vide... oui, c'est un peu ce que je ressens lorsque je termine un chapitre, ou une section importante. Pas que je ne sais pas où mène l'histoire ensuite, mais plutôt parce que ce moment annonce un nouveau départ. Le vertige s'empare de moi, juste le temps de reprendre mes esprits et de me jeter sur la prochaine page! ;o}


Mais une image ne vaut-elle pas mille mots?



Le RÉÉL : En passant, ce groupe est ouvert à ceux qui en font la demande. Cliquer sur le lien pour en savoir davantage, ici.

1 commentaire:

Anne Jutras a dit…

Ouiiiii! Elle est tellement mignonne!^^

La chenille a fini par rebrousser chemin, héhé... pas folle la p'tite bestiole.

La lecture est la nourriture de l'âme.

La lecture est la nourriture de l'âme.
Un bon livre, une brise fraîche, une histoire exaltante pour nous tenir compagnie, quoi de mieux pour s'évader.