vendredi 29 février 2008

Dérouiller ses neurones!



« Vos premiers jets ne sont pas de simples brouillons, tels qu’on qualifiait autrefois les rédactions scolaires bâclées. […] Ne condamnez pas vos ébauches au panier, ce sont des matériaux essentiellement inflammables! » tiré du livre Comme un livre ouvert, de Denise Neveu.


Reprendre la plume s'avère un peu plus ardu que prévu. Rien de bien alarmant. Je sens toutefois une espèce de résistance... Pourquoi toutes ces idées qui germent dans ma tête, ne vont-elles pas se juxtaposer sur le papier? Dans une parfaite harmonie? Au lieu de cela, je cherche mes mots, tentant de préciser l'ombre d'une idée potentielle, sans résultat satisfaisant. Un sentiment de frustration m'habite.

J'ai donc décidé de plonger dans l'écriture primitive... Histoire de dérouiller mes neurones! ;o)

La fraîcheur de l’étonnement

Je suis émerveillée de constater la facilité avec laquelle je peux me couper du monde environnant, juste en glissant les écouteurs de mon baladeur dans mes oreilles. Petite merveille entre mille! Ce son mélodieux rythme la cadence de mes pensées, fait virevolter ma plume, enivre mon imaginaire. Les murs de la réalité s’effondrent et les notes musicales accompagnent les battements de mon cœur.

Ensemble nous formons un tandem inséparable!

Je peux m’affranchir de la réalité grâce à ses mélodies enjouées, partir au galop, chevaucher les frontières de la fantaisie, emportée par la vague de l’inspiration. Joie profonde d’exprimer. De faire danser les mots sur le parchemin de ma vie. De suivre l’encre noire de ma plume, savourant le mouvement fébrile de mes doigts, la profusion de mots qui s’épanchent sur le canevas de mon imaginaire.

Comme c’est bon de vivre l’expression!

3 commentaires:

S@hée a dit…

Bonjour Anne, je lis ton blog depuis quelques temps et je me décide à te laisser un message. Hier, Josée me disait qu'elle t'a parlé de mon blog et je lui ai dit que je te lisais aussi. Au plaisir de se croiser dans nos univers virtuels ou dans d'autres, bien réels ceux-là!

J'aime aussi beaucoup m'isoler dans la musique. Mes écouteurs me servent de remparts, de protection. Les enfants le savent aussi: tant que je n'ai pas mes écouteurs, je suis disponible. Sinon...

Quelle musique écoutes-tu pour travailler?

Anne Jutras a dit…

Bonjour Émilie et bienvenue sur mon blog!

Mon choix musical est assez diversifié. J'aime bien le pop-rock, en passant par l'alternatif et le techno. J'adore la musique d'inspiration celtique telle que Enya, Loreena Mckennitt et Cécile Corbeil pour ne nommer que quelques-unes.

Et toi, quelle musique t'inspire?

Lors des périodes d'écriture où l'action prédomine, et exige une dynamique plus rythmée, je n'hésite pas à écouter des groupes allemands tels que Ramstain, ou E Nomine. (Musique à mi-chemin entre le techno et les chants grégoriens). Leur sonorité endiablée peut déranger les oreilles sensibles, mais moi je trouve ça super stimulant!

Et toi, quelle musique t'inspire?

S@hée a dit…

Ça dépend beaucoup de ce que j'écris. Quand c'est de la science-fiction, c'est de l'électronique, évidemment.

Pour l'extrait sur le Portugal, j'ai acheté du Fado afin de me mettre dans l'ambiance.

Sauf que pour le reste, ça ne colle pas. J'aime bien les chants grégoriens. Ou la musique du jeu Quake. Sinon, je suis encore en quête de la bonne sonorité. Rien de coulé dans le béton donc, mais j'ai un faible pour l'électronique... je trouve que c'est parfait pour écrire parce que ça me mets dans un "autre état d'esprit".

La lecture est la nourriture de l'âme.

La lecture est la nourriture de l'âme.
Un bon livre, une brise fraîche, une histoire exaltante pour nous tenir compagnie, quoi de mieux pour s'évader.