lundi 3 décembre 2007

Première tempête de neige


La première tempête de la saison a déferlé sur le Québec, suscitant une panoplie de réactions. Le nez collé à la fenêtre, on bouillait de colère, on dansait, on chialait, on rouspétait, on jubilait, on se réjouissait. Les gestionnaires de station de ski, du haut de leur montagne, étaient aux anges. Le ski après la tempête…génial!


Installée dans mon salon, le regard rivé à l’écran du téléviseur, je sirotais mon café. Pourquoi paniquer? Après avoir vérifié la fermeture des écoles, j’ai dû me résigner. J’étais dans la catégorie des « Merde! Faut j’aille travailler! » J’ai zieuté mon café comme s’il était responsable de ma déconfiture. Il a eu une réaction plutôt tiède, si vous voulez mon avis.


À vrai dire, une pharmacie ne peut se payer le luxe de fermer une journée de tempête. Vous vous imaginez? Déjà que l’on ferme deux jours par année, soit à Noël et au jour de l’An, s’il fallait en ajouter un autre de plus, ça serait la catastrophe!


Fait étrange, ce n’est pas une tempête qui empêche les gens d’aller faire leurs courses. Mais non voyons! Y a une panoplie de trucs indispensables et essentiels au confort de l’homme. Que l’on trouve, comme par hasard, dans une pharmacie près de chez vous. Que feriez-vous sans dentifrice? Songez-y un instant… C’est tout de même important. Humm. Pourriez-vous vivre sans shampoing, sans décongestionnement, sans ampoule, sans carte de souhaits, sans piles, sans détergent à lessive et sans réveil-matin? Pendant 24 heures?


On trouve de tout dans une pharmacie, même des lunettes de lecture.

Mais ça, bien franchement, j’en ai pas besoin!!!! Et vous?

8 commentaires:

Anonyme a dit…

À condition que je délaisse un peu les écrans au profit d'un brin de plein air, je risque de pouvoir éviter les lunettes.

Ha mais l'idée de vivre sans cette panoplie de "gugus" j'adore :) Mais me connaissant, je ne tolèrerais pas de ne pas pouvoir faire une ou deux commissions après 2 semaines de jeûne commercial. J'aurais eu le temps de penser à des idées géniales du genre

" Eh! Saïvann, ça serait tellement efficace, pratique et ingénieux si tu achetais tel ou tel truc! ( mes deux dernières idées étant un casque d'écoute téléphonique et une balayeuse portative à.. aspiration cyclonique ) "

Quoi qu'il en soit, même s'il est pas commode cet hiver, on l'aime bien pareil :)

Anne Jutras a dit…

Ah! Je reconnais bien le côté techno en toi! Hihi! Espérons que ta balayeuse portative est silencieuse.0_=

Moi aussi la simplicité me plaît! Lorsque tu fais du camping, tu en ressens tous les bienfaits : une seule gamelle, une seule tasse, un seul sac de couchage et une seule tente te suffisent. Pas besoin d'avoir une tonne de copie! Le reste tu t'en balance tant que tu as ta bonne humeur avec toi!;o)

Anonyme a dit…

Oui c'est vrai! Faire un peu de camping ça fait drôlement du bien! Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'apporter un appareil photo et une grosse quantité de batteries rechargeables lorsque je campe ;)

Anonyme a dit…

On vit dans une société de superconsommation. Imagine: il y a à peine 30 ans, les magasins étaient fermés les dimanches. Que faisions-nous? On allait visiter notre famille. On jouait aux cartes à 14 h un dimanche après-midi avec grand-papa, mon oncle et ma tante. Grand-maman faisait des tartes dans la cuisine avec quelques autres. Les plus jeunes jouaient à la cachette dans le grenier.

Je regrette ce temps-là.

Je regrette que mes enfants n'aient pas connu cette période de vie. De vie de famille.

Non, mais quelle idée de rêver qu'une pharmacie en décembre 2007 ferme les portes une seule journée! De décembre en plusss?

Misère! Quelle société!

Anne Jutras a dit…

Bonyenne! Tu le peux dire! On consomme comme des goinfres!

Je me souviens du temps ( aïe! ça ne me rajeunit pas là, hein!) où le dimanche les boutiques étaient fermées. Du moins, en tant que travailleur, tu savais que cette journée-là, tu avais congé ;o) C'était LA journée de la semaine pour te reposer, pour visiter les mononcles et les matantes, maman et papa, mamy et papy, ou encore aller au cinoche.

Il fut un temps (révolu), où les fermiers cessaient leurs activités agricoles pour se consacrer à la famille et en profiter pour se reposer. D'accord, c'était la journée du Seigneur, mais merde! ils prenaient un break!

Aujourd'hui, le dimanche, on va en profiter pour aller magasiner, flairer les aubaines qui n'en sont pas, acheter des trucs fabriqués par des gosses plus jeunes que nos propres enfants, et ainsi flamber notre argent durement gagné pour revenir à la maison complètement épuisé de notre sortie!

Chapeau l'évolution!

Anonyme a dit…

Ah là là.. C'est plutôt vrai tout ça. Moi aussi j'ai un petit penchant anti-consommation. Je suis pratico-pratique mais anti-gadget et achat inutile. Je me rappelle à peine le temps où les boutiques étaient fermées le dimanche quand j'étais un petit bambin qui ne faisait que penser à la cabane qu'il était en train de bricoler depuis un ans derrière la maison avec les tronc d'arbres qu'il coupait à toutes les semaines chez le voisin. Sans avoir vraiment connu cette époque, il est vrai que je trouve un peu vide.. cette ère de consommation et d'individualisation extrémiste. Parfois ça me donne l'impression qu'on devient des riches gâtés et de plus en plus dépourvus d'humanisme au Québec.

J'ai l'impression que nous consommons par compensation. Ça me rappelle la référence que Marilyn Manson avait fait à ce sujet dans l'une de ses chansons. Il avait dit : "There's a hole in our souls that we fill with dope, and we're feeling fine".

Pour ma part, je crois qu'une bonne solution-remède afin de remédier à ça c'est tout simplement de se passionner pour ce qu'on fait, ce que l'on est, et de bien s'entourer de gens qu'on aime ( pas pour leur coiffure, leur sac à main ou leur bonne haleine, mais pour qui ils sont ) :D . Après ça la vie, c'est pas si compliqué je pense!

Anne Jutras a dit…

Sages paroles Saïvann!

En effet, nous pouvons être comblés et savourer les p'tits bonheurs que la vie nous offre quotidiennement. Les amis-ies, un coucher de soleil, le chien qui demande sa caresse, ou le sourire d'un enfant.

Pas besoin d'un gros portefeuilles!:o)

Anonyme a dit…

Tu as raison, ces petits détails de la vie ( s'ils en sont vraiment ) représentent le paradis ( qui ne s'achète pas car il y en a à volonté ) :)

La lecture est la nourriture de l'âme.

La lecture est la nourriture de l'âme.
Un bon livre, une brise fraîche, une histoire exaltante pour nous tenir compagnie, quoi de mieux pour s'évader.