Quand ça bloque…

Que faites-vous?

A) Vous mettez votre manuscrit dans le feu! (Sachant pertinemment que vous avez sauvegardé une copie.)

B) Vous le découpez en petits morceaux… Vive les confettis, au diable le tapuscrit!

C) Vous fixez le mur, invoquant la muse de sortir de sa cachette (et priant le ciel pour que Belzébuth ne s’en mêle pas).

D) Vous demandez au voisin de vous donner quelques bonnes baffes (lui promettant de lui rendre ce service le jour où il organisera un party surprise en plein milieu de la nuit.)

E) Vous vous promenez la tête en bas, espérant ainsi créer des remous.

F) Vous partez en vélo et ne revenez jamais…

Tiens, tiens, ce dernier choix est fort séduisant, mais pas trop pratique. ;o}

Trêve de plaisanteries, lorsqu’un blocage se dresse sur mon passage, je laisse aller, tout simplement. J’ai appris, avec le temps, à ne pas forcer la note.

Auparavant, j’avais tendance à m’acharner sur le texte, butant sur la scène à décrire. Je pouvais perdre des minutes (précieuses) à essayer de déclencher des conversations avec mes personnages devenus soudainement muets. À taper dix fois le même paragraphe sans faire progresser l’histoire. Pour finalement tout effacer, alimentant du même coup ma frustration. Je pouvais aussi rester plantée là, à fixer le curseur clignotant de mon écran (c’est hypnotique, essayez-le), à me répéter ce stupide mantra : qu’est-ce que je pourrais bien écrire? Deuh…

Non. C’est fini ce temps-là. Quand ça m’arrive, je ferme mon fichier Word et je prends congé. Ça ne donne rien de se torturer les méninges.

P.S. j’ai terminé la réécriture de MR (Mini Roman), ne reste plus qu’à le faire lire. Yesss!