jeudi 27 mai 2010
Projet 365
J'ai repris vie sur un autre blogue. Venez faire un tour ici même, ça me fera plaisir de vous accueillir. Vous n'avez pas envie de jasez? Pas de problème. Vous n'aurez qu'à relaxer et à contempler en silence les images, ou à voix haute si ça vous chante. ;-) Tout simplement.
En effet, au fil des jours, vous y retrouverez mes dernières créations photographiques.
Pour tout vous dire, j'ai entrepris un nouveau projet intitulé Projet 365. En d'autres mots, je vais publier une photo par jour. Tout un défi! Je vais sans doute éclipser une journée ici et là, mais en gros, je me suis fait la promesse de tenir le cap jusqu'au bout.
Alors, si ça vous tente d'être témoin de ce projet, de voir ma démarche artistique et mon évolution au fil du temps, ne vous gênez surtout pas, venez me visiter.
Au plaisir de vous rencontrer!
Anne
vendredi 9 avril 2010
Renaître...
Reprendre ce blogue après une si longue absence d'activité... c'est comme sortir d'une looooongue hibernation.
On se sent un peu engourdi, paralysé, en manque de doigté (pour ne pas jouer avec les mots), mots qui, d'ailleurs, semblent cachés quelque part dans les méandres de notre esprit.
J'ai à peine écrit quelques phrases que déjà le souffle me manque... (Ouf!)
Je vais donc me retirer dans mon antre (peuplé d'idées inattendues) et revenir un peu plus tard.
Promis!
jeudi 1 janvier 2009
Quand la soupape éclate.
Je suis de nature calme. Demandez-le à mes amies proches, elles vous diront sans hésiter que je suis une fille patiente, calme, d’humeur égale et qui ne hausse pas la voix inutilement.
Par contre, quand je me fâche, parce que ça arrive, ôtez-vous de là, ça brasse. Toute personne gouvernant ses émotions avec un calme olympien, peut prendre les autres par surprise lorsque la soupape des émotions éclate. ;o)
C’est ce qui m’est arrivée lundi soir passé. Pour une raison que j’ignore, je filais morose, la mauvaise humeur s’était pointée le bout du nez dans la matinée et continuait à me bousiller le moral. Toujours est-il qu’en soirée, lors du souper, j’avais pas la tête à entendre le chialage qui se déroulait à la table.
J’étais lasse d’entendre les sempiternelles remontrances de mes filles sur le fait que la table n’est pas mise par l’une, la vaisselle n’est pas faite par l’autre, et toute la ribambelle de reproches reliée à la vie de famille.
Je l’ fais la vaisselle, moi, et sans rechigner par-dessus le marché! Je passe l’aspirateur, j’époussette et lave les toilettes même quand j’ai pas envie de faire cette sale besogne.
Or, le rouspétage continu à la table, minant la bonne humeur de tous. N’en pouvant plus, j’ai éclaté. Le flot de paroles est sorti tout seul. Comme un robinet ouvert à pleine capacité. J’ai énuméré de nouvelles directives quant à la teneur des tâches assignées à tout ce beau monde. Fini la paresse! J’en ai marre de me taper toutes les corvées de la maison.
Pour clore la discussion, j’ai annoncé à ma fille cadette : « Demain, c’est toi qui va préparer le souper. Il est grand temps que tu commences à participer à la préparation des repas. Regarde les livres de recette, si nécessaire, je te fais confiance.» Prudente, ma fille a acquiescée, ce n’était pas le moment de me contredire. ;o)
Le hic, c’est que le lendemain, j’ai complètement oublié l’incident. Je passe au Métro acheter deux pizzas congelées, persuadée que le frigo est dénudé de repas potentiel, et rentre à la maison en me disant que le souper se fera en toute simplicité.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que Jessica nous avait concocté un souper digne des restaurants! Pennes aux crevettes arrosées de sauce aux trois fromages. Miam!
Devinez qui a fait la vaisselle?
jeudi 25 décembre 2008
Joyeux Noël
Paix et amour en ce beau jour de Noël!
Chaque moment passé avec les êtres chers est indispensableà notre épanouissement et à notre bonheur.
La fête de Noël est une belle occasion pour vous manifestertout notre attachement,et souhaiter que se réalisent tous vos désirs pour la nouvelle année!
dimanche 14 décembre 2008
Il était une fois…
… une fillette et deux garçons qui s’amusaient follement.
Inséparables, ils étaient comme les trois doigts de la main. On aurait peu les surnommer les trois As, étant donné que leurs prénoms commençaient par la lettre A : André, Alain et Anne. Âgé de 9ans, le trio avait toujours hâte de se rencontrer dans la cour d’école pour improviser leurs jeux favoris.
Puisqu’ils adoraient s’évader dans un autre univers, la cour d’école devenait leur plate-forme d’évasion. Leur imaginaire n’avait pas de limite. Elle les transportait à mille lieues de leur quotidien, où les dangers se dressaient comme autant de galaxies gravitant autour de la Voie lactée.
Anne, elle, adorait interpréter le personnage Ultraman (super héros qui combat des monstres.), mais Alain aimait moins, il préférait jouer aux Champions (trois membres de la célèbre agence internationale NEMESIS qui interviennent là ou les autres agents des services secrets ont échoué...) Ce groupe comprenait deux gars et une fille : le compte y était! :o)
Et puis, un jour, la fillette disparaît dans le Triangle des Berlues. Sans laisser de trace… Le ciel se couvrit soudainement et des nuages gris ont assombri leur complicité. Les garçons, sans nouvelle et ne comprenant pas ce qui est arrivé à leur meilleure amie, doivent faire le deuil de cette séparation et s’inventer un autre jeu… à deux.
40 ans ont passé depuis ce jour gris.
Le temps a filé, façonnant leur vie, leur personnalité. Doucement, les trois enfants sont devenus des adultes. La succession des années a dilué quelque peu le souvenir de cette année charnière, où leur amitié semblait éternelle, mais le sentiment d’attachement que chacun éprouvait l’un envers l’autre ne s’est jamais dissipé.
Quelque part, au fond de leur cœur, ils conversaient l’espoir de se revoir un jour…
Cette fillette, c’est moi, et ce jour (historique) est enfin arrivé!
Grâce au miracle de l’Internet nous avons pu renouer notre amitié.
Que de joyeuses retrouvailles!
dimanche 7 décembre 2008
Insomniaque
Nuit blanche, agitée, fragile et sans rêve.
Depuis quelque temps, j’ai du mal à dormir.
Mon corps, mes yeux et ma concentration commencent à s’en ressentir. Faut que je trouve le moyen de récupérer. De dormir. J’ai l’impression de régresser, à l’image du nourrisson dont la mère (exténuée par le manque de sommeil) rêve de le voir passer ses nuits complètes.
Mouais. Je ne suis plus un bébé pourtant. 0_o
L’insomnie, elle, n’en a cure. Furtivement, elle prend possession de mes nuits. Engloutis le peu d’énergie qu’il me reste. S’installe confortablement dans mon lit, manipule mes habitudes. C’est rendu que chaque nuit, invariablement, je me réveille à 4 h. Pile.
C’est pas des farces!
Je ferme les yeux, essaie de combattre l’apparition du réveil précoce. Tourne d’un bord, tourne de l’autre, inspire et expire cinquante fois, compte les moutons et ballons, mais ça ne sert à rien. Ma cervelle part en cavale, je suis incapable de la maîtriser. Je refoule l’envie de me lever. Si je fais ça, je vais le regretter. Je ne serais pas parlable au boulot…
Je suis dans de beaux draps, n’est-ce pas? ;o)
Pardons. Vous dites? Ai-je des soucis? Non… Qu’est-ce qui me préoccupe? Rien d’important… Certain? Heu… Ben là, vous ne pensez pas que je vais vous dévoiler mes états d’âme. Comme ça, au grand jour. ;P
N’empêche que j’en ai parlé à un ami pharmacien. Il m’a demandé mon âge. 47 ans que je lui ai répondu. C’est quoi le rapport, me direz vous?
— Eh bien, un simple déséquilibre hormonal, a-t-il pris soin de préciser. À ton âge, c’est normal.
À mon âge!?!
Oh boy!
L’idée de prendre des hormones artificielles me déplaît. Je vais continuer à boire ma tisane de camomille et à compter les moutons. Et quand je serais rendue au bout du rouleau, les deux yeux dans le même trou, nauséeuse et morte de fatigue, j’y repenserai.
vendredi 5 décembre 2008
Un hibou pas comme les autres…
Depuis que Daniel et moi avons participé à l’atelier (super intéressant) présenté par Rachel Bilodeau , on passe notre temps à zieuter le paysage, en quête d’oiseaux rares à immortaliser avec notre kodak. Toutes formes inusitées sont scrutées au peigne fin. N’allez pas croire que c’est une obsession (enfin, je ne pense pas), mais il faut savoir être attentif. Et fin observateur.
En effet, la gent ailée peut se nicher à bien des endroits. Un œil distrait, moins exercé à observer, ne verra pas le hibou perché dans l’arbre, camouflé par les branches. Un harfang des neiges passera inaperçu dans la blancheur d’un panorama hivernal. Une perdrix surgira inopinément du buisson, au moment où vous vous en attendiez le moins. Les outardes ne se pavaneront pas devant votre kodak, vous donnant tout le loisir de sortir votre attirail photographique. Non, non. Elles vont plutôt disparaître de votre champ de vision, en créant une envolée assourdissante. :o)
La chance, parfois, peut vous sourire. Comme ce matin frisquet où Daniel est revenu tout excité d’une randonnée. Les yeux pétillants, il me lance :
- Anne! Faut que tu viennes voir ça, j’ai vu un hibou perché sur un piquet, non loin d’ici!
- T’es sérieux?
- Oui, oui. Va chercher ton appareil on va essayer de le prendre en photo. Vite!!!
Dubitative, je m’exécute. Avec l’expérience (très mince) qu’on a accumulée à ce jour, je doute fort que ce rapace nocturne nous attende pour la séance de pose. ;o) Mais bon, je me laisse porter par la curiosité et l’excitation. Déjà, j’imagine le beau cliché que nous allons rapporter. J’enfile mon manteau, mes mitaines et mon foulard. Il fait froid dehors, cette promenade va me ravigoter.
On approche. Daniel me chuchote :
- Avançons accroupis, pour ne pas l’effrayer (truc appris avec Rachel; si l’animal ne nous voit pas, il ne se sent pas menacé).
J’approuve. À quatre pattes, on franchit un fossé et on va se cacher derrière une touffe de roseaux desséchés. Les voisins vont penser qu’on est en train de les espionner. Tout à coup, je l’aperçois.
Il est là! Immobile, prêt à sauter sur la proie qu’il n’a pas encore localisée.
Wow! C’est une chance inouïe, que je me dis, émerveillée. Je n’ai pas mes lunettes avec moi - et comme ma légère myopie m’empêche de le distinguer clairement - je prends mon appareil pour le croquer sur le vif et , par la même occasion, le voir de plus près.
Un hoquet de stupeur s’échappe de ma bouche. Je me tourne d’un bloc vers Daniel, le regard furibond :
- Mais, c’est un hibou en PLASTIQUEEEEE!
Et le voilà qui part à rire. Mais à rire. Cramper le gars. Quasiment plié en deux.
GRRRRRRR!!!!
Je me suis fait avoir comme une belle tarte.
Chu pas rancunière, mais il ne perd rien pour attendre, celui-là.