jeudi 1 janvier 2009

Quand la soupape éclate.



Je suis de nature calme. Demandez-le à mes amies proches, elles vous diront sans hésiter que je suis une fille patiente, calme, d’humeur égale et qui ne hausse pas la voix inutilement.

Par contre, quand je me fâche, parce que ça arrive, ôtez-vous de là, ça brasse. Toute personne gouvernant ses émotions avec un calme olympien, peut prendre les autres par surprise lorsque la soupape des émotions éclate. ;o)

C’est ce qui m’est arrivée lundi soir passé. Pour une raison que j’ignore, je filais morose, la mauvaise humeur s’était pointée le bout du nez dans la matinée et continuait à me bousiller le moral. Toujours est-il qu’en soirée, lors du souper, j’avais pas la tête à entendre le chialage qui se déroulait à la table.

J’étais lasse d’entendre les sempiternelles remontrances de mes filles sur le fait que la table n’est pas mise par l’une, la vaisselle n’est pas faite par l’autre, et toute la ribambelle de reproches reliée à la vie de famille.

Je l’ fais la vaisselle, moi, et sans rechigner par-dessus le marché! Je passe l’aspirateur, j’époussette et lave les toilettes même quand j’ai pas envie de faire cette sale besogne.

Or, le rouspétage continu à la table, minant la bonne humeur de tous. N’en pouvant plus, j’ai éclaté. Le flot de paroles est sorti tout seul. Comme un robinet ouvert à pleine capacité. J’ai énuméré de nouvelles directives quant à la teneur des tâches assignées à tout ce beau monde. Fini la paresse! J’en ai marre de me taper toutes les corvées de la maison.

Pour clore la discussion, j’ai annoncé à ma fille cadette : « Demain, c’est toi qui va préparer le souper. Il est grand temps que tu commences à participer à la préparation des repas. Regarde les livres de recette, si nécessaire, je te fais confiance.» Prudente, ma fille a acquiescée, ce n’était pas le moment de me contredire. ;o)

Le hic, c’est que le lendemain, j’ai complètement oublié l’incident. Je passe au Métro acheter deux pizzas congelées, persuadée que le frigo est dénudé de repas potentiel, et rentre à la maison en me disant que le souper se fera en toute simplicité.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que Jessica nous avait concocté un souper digne des restaurants! Pennes aux crevettes arrosées de sauce aux trois fromages. Miam!

Devinez qui a fait la vaisselle?

Image hébergée par servimg.com

6 commentaires:

Guillaume Voisine a dit…

Héhéhé, le régime de la peur, ça fonctionne toujours à merveille ;)

Bonne année !

Anne Jutras a dit…

En effet! Hihi! ;o)

Bonne Année à toi également, mon cher Guillaume!

Anonyme a dit…

Anne fâchée? J'ai vraiment de la difficulté à t'imaginer péter un plomb. Les membres de ta famille ont dû être bouche bée à te voir réagir ainsi. Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir droit à des pennes aux crevettes? Ah oui! La vaisselle!
Bonne année, ma belle Anne! Eh Guillaume, bonne année mon cher!

Anne Jutras a dit…

Haha! La situation peut sembler un brin surréaliste, je l'avoue, mais comme on dit : après l'orage le beau temps.

Bonne Année à toi aussi, Josée!

Evelyne a dit…

Hahaha! Ça a dû faire de l'effet, dis donc! Aie, aie, aie! Mais parfois, c'est vrai que ça a du bon et de se fâcher et d'énoncer des règles claires.

Anne Jutras a dit…

Bonjour Evelyne! Bienvenue sur mon blog. :o)

Oui, des fois ça fait du bien de s'exprimer clairement et de mettre les points sur les i et les barres sur les T.

D'ailleurs, c'est quelque chose que je devrais appliquer plus souvent...

La lecture est la nourriture de l'âme.

La lecture est la nourriture de l'âme.
Un bon livre, une brise fraîche, une histoire exaltante pour nous tenir compagnie, quoi de mieux pour s'évader.